BD, romans graphiques et mangas
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Chromorama
Voilà un objet littéraire non identifié, qui surprend par son esthétique très rétro et ses annotations philosophico-socio-satiriques. D’aucuns diront qu’il s’agit d’une bande dessinée, d’autres y verront un recueil hétéroclites d’encarts graphiques très fifties et surtout pop art, Sonia Pulido utilisant certaines techniques de ce courant artistique comme le coupé-collé, la superposition, et surtout le détournement ludique d’objets ou de codes. On peut y voir une dénonciation très fortes des modes vite occidentaux qui pressurisent les individus, avec pêle-mêle des appels à la simplicité, au désencombrement, à la valeur humaine et non argent. Un joyeux méli-mélo qui ne laisse nullement indifférent que vous appréciez ou non le foisonnement coloré de…
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J’aurais adoré être ethonologue
Jeunes mamans qui courent partout, détendez-vous cinq minutes, plus même en lisant cette bd ! Si pour vous quotidien rime avec branle-bas de combat entre des enfants adorables mais un peu scotchy, des aventures modesques, des copines et un chéri à qui il faut bien consacrer du temps entre boulot, métro (en option), dodo, votre horizon s’illuminera un peu grâce à ces bulles. Des recettes miracles ? Nan, aucune, mais beaucoup d’humour et d’autodérision, qui donne du peps et apporte un regard tendre sur la vie de cette trentenaire dessinatrice free-lance.Un dessin très féminin agrémente agréablement ces pages compilant planches déjà parues sur son blog et dessins inédits. J’aurais adoré…
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La résistance du sanglier
Histoire et mémoire familiale sont au centre de ce one-shot en noir et blanc. Stéphane Levallois n’a jamais connu son grand-père. Seules quelques paroles de son entourage lui laissent deviner qui était cet homme à qui il ressemble tant, mais qu’il ne peut s’empêcher de se représenter comme un sanglier, robuste et carré : 1942, la France est occupée et divisée, comme ce village tourangeau de Selles-sur-Cher, où résistants et collabos se cotoient. Bernard, le grand-père de Stéphane, fait “sa” résistance, tout d’abord en jouant des tours à ses amis, car il demeure un bon vivant, mais également avec de engagements plus profonds et une prise de risques croissante, en…
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Week-end pour les bédévores …
Ca y est, ce week-end le festival de BD d’Angoulême va sévir ! Les bédévores de tout poil vont pouvoir découvrir et rencontrer de nouveaux auteurs, participer à des ateliers et des conférences. Comme chaque année, le festival va faire le plein, et pour y partir en vadrouille, un regard sur le foisonnant programme vous aidera à choisir votre propre parcours : classique, indépendant, manga, jeunesse ou incontournable, de 7 à 77 ans, soyez certains de trouer votre bonheur. Que nous réserve le cru 2010 ? Les BD en compétition reflètent l’étonnante production éditoriale actuelle. A vos pronostics ! Concernant la sélection officielle, mon coup de coeur se porte sur…
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So irresistible !
< ![CDATA[ “Celui qui ne lit pas de bons livres n’a pas plus d’avantage que celui qui en lit jamais” Mark Twain. Voilà un bel exemple de l’humour so british, que vous pouvez découvrir dans ce petit recueil “So irresistible, deux siècles d’humour anglo-saxon”, qui rassemble plus de 1300 citations, classées par thème. Woody Allen, Groucho Marx, Winston Churchill, George Bernard Shaw, Francis Scott Fitzgerald offrent des réparties cinglantes pleine d’esprit (le wit)
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Pico Bogue
< ![CDATA[ Derrière cet étrange nom se cache un petit garçon à la chevelure improbable, affublé d’une petite soeur non moins espiègle et ébouriffée. Ce duo détonnant malmène gentiment parents et entourage, avec un sens aïgu de la répartie, déjà empreint d’une certaine philosophie. Car Pico est le portrait de ces jeunes enfants qui analysent, s’approprient quitte à détourner les pensées et paroles des adultes pour se construire. Pico, c’est également le miroir de cette enfance, où tout est encore permis, entre joie de vivre (toujours) et ennui (rarement). Ouvrir cette bande dessinée, c’est retrouver donc toute la saveur de l’enfance, à travers une série de courtes histoires tendres et…
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Pico Bogue
Derrière cet étrange nom se cache un petit garçon à la chevelure improbable, affublé d’une petite soeur non moins espiègle et ébouriffée. Ce duo détonnant malmène gentiment parents et entourage, avec un sens aïgu de la répartie, déjà empreint d’une certaine philosophie. Car Pico est le portrait de ces jeunes enfants qui analysent, s’approprient quitte à détourner les pensées et paroles des adultes pour se construire. Pico, c’est également le miroir de cette enfance, où tout est encore permis, entre joie de vivre (toujours) et ennui (rarement). Ouvrir cette bande dessinée, c’est retrouver donc toute la saveur de l’enfance, à travers une série de courtes histoires tendres et amusantes, qui…
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Corps de rêves
Non, il ne s’agit pas d’un énième pensum sur l’art de se sculpter une silhouette idéale, mais d’une charmante bande dessinée sur la grossesse ! L’auteur, Capucine, narre toutes les étapes de cette folle aventure dans un roman graphique tonique, à travers ses joies et ses difficultés. Souvent drôles et toujours attachantes, ces anedoctes vous divertiront agréablement. Du test qui révèle la bonne nouvelle à naître, aux premières nausées, jusqu’au moment unique et intense de l’accouchement, vous suivrez avec émotion ces 9 mois à bord d’un corps de rêves ! Bien entendu, elles rappelleront de nombreux souvenirs aux femmes déjà mamans, mais cela avec beaucoup de tendresse et d’émotions. Quant…
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Réalités cruelles
“Les nuages ne disparaissent pas, ils se transforment en pluie.” Ainsi est illustrée, l’ouverture de Rides de Paco Roca, abordant le délicat et douloureux sujet de la maladie d’Alzheimer. Ernest, fringant sexagénaire, est victime de plus en plus, de ces “crises” si caractéristiques dela maladie d’Alzheimer, longue marche vers la dégénérescence de ses souvenirs et de ses facultés. Non, désormais, il n’est plus ce banquier à l’apogée de sa carrière, mais un retraité dont la maladie désarme son fils, qui n’arrive plus à gérer tout seul cette évolution constante. Aussi celui-ci prend-t-il la décision de placer Ernest dans une maison de retraite spécialisée, où il apprendra à apprivoiser sa nouvelle vie, avec…
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… des dindes !
Grâce aux ingénieux conseils de deux collègues (merci Domi ! merci Thierry !), j’ai découvert une BD assez loufoque mais palpitante et terriblement profonde “Fin de chaîne”. Mais de quelle chaîne parle-t-on ? Ici c’est une chaîne biologique, plus précisément de ces glougloutantes dindes. Panique chez un troupeau isolé en plein désert, Jeando, – à moins que ce soit Niko ? – est retrouvé mort sous un rocher. Ce fait divers ne tarde pas à devenir un évènement quotidien car les “accidnts isolés à répétition” se multiplient, tant et si bien que la colonie se trouve fortement déplumée … Pendant que chacun cherche à savoir qui est mort (c’est dingue…