• Littérature américaine

    Le Sillage de l’Oubli, de Bruce Machart.

     Comme aurait dit Vaclav Skala, elle était le portrait craché de son père dans les grandes lignes, mais pas pour les finitions. 1895, 1910, 1924, 1898, quatre années, autant de miroirs dans l’histoire de la famille Skala, propriétaires terriens texans. 1895, chez les Skala, une famille d’immigrés tchèques, la vie est dure depuis longtemps, et plus particulièrement depuis le décès en couches de Klara, donnant naissance à son quatrième fils, Karel. Totalement démuni, Vaclav, le père, doit trouver une nourrice pour son fils, et s’occuper du corps de sa femme. Désormais la vie à l’exploitation sera plus rude pour ses fils, qui travailleront dès lors comme des bêtes de somme…

  • Cinéma,  Littérature américaine

    Confessions d’un gang de filles vs Foxfire

    Ce qui vous lie au plus profond, vous ne pouvez le ressentir. Sauf si on vous l’enlève. Avant d’être un film de Laurent Cantet (Foxfire), Confessions d’un gang de fillesest un portait au vitriol de l’Amérique des années 50 de la prodigieuse Joyce Carol Oates. Plaidoyer pour ces jeunes femmes cherchant plus de justice et de liberté, pamphlet contre ces mêmes confréries, dont l’univers se déconnecte inexorablement de la société, qui à vouloir la faire changer et la convaincre de sa bonne cause, ne peut que l’horrifier et en être rejetée. Car ce que vous trouverez dans ce livre, pêle-mêle (mais dans un désordre bien orchestré, ainsi que le sont les…

  • Littérature américaine,  Polars & SF

    Martiens go home !

    Imaginez-vous en train de savourer un whiskey, seul dans une hutte perdue dans la campagne, pour vous ressourcer … Imaginez que vous êtes cet écrivain harassé et en panne d’inspiration, venu y trouver de quoi créer, de quoi inventer … Imagniez que subitement vous vous disiez “Et si maintenant …” Et si maintenant, il se passait quoi ? Un tumulte, una arrivée en trombe et tintamarre. Un petit homme vert, grincheux et sans toupet, vous interpelle d’un retentissant et néanmoins exaspérant : “Salut Toto !”