• Littérature américaine

    Le Sillage de l’Oubli, de Bruce Machart.

     Comme aurait dit Vaclav Skala, elle était le portrait craché de son père dans les grandes lignes, mais pas pour les finitions. 1895, 1910, 1924, 1898, quatre années, autant de miroirs dans l’histoire de la famille Skala, propriétaires terriens texans. 1895, chez les Skala, une famille d’immigrés tchèques, la vie est dure depuis longtemps, et plus particulièrement depuis le décès en couches de Klara, donnant naissance à son quatrième fils, Karel. Totalement démuni, Vaclav, le père, doit trouver une nourrice pour son fils, et s’occuper du corps de sa femme. Désormais la vie à l’exploitation sera plus rude pour ses fils, qui travailleront dès lors comme des bêtes de somme…

  • Littérature française,  Polars & SF

    Avenue des géants de Marc Dugain.

    La nature ne connaît ni le silence ni le bruit. Ce n’est pas comme en ville, ce qu’on entend va toujours dans votre sens, celui de votre apaisement, pour peu que vous ayez confiance dans la vie sauvage. Géant est un qualificatif incontournable. 2,20m, 120 kg, Al Kenner  a un physique gargantuesque.  Et ses capacités intellectuelles sont tout aussi gigantesques. Il possède une hypermnèsie et son QI dépasserait celui d’Einstein. Pas évident de bien vivre avec cela surtout quand on a quinze ans. Mais le mal-être profond d’Al ne s’expliquerait-il pas plutôt par la hargne de sa mère à son égard, contre ce fils qui est une “fausse couche” réussie…

  • Littérature française

    Kinderzimmer, de Valentine Goby

    ce que dit, surtout, la joie encore possible devant l’éclat du soleil dans les congères, sur les pourtours de la Lagerplatz, à l’Appell du matin, un éclair de cristal qui ne t’indiffére pas tout à fait, ce que ça dit, que tu le voies, que ça mouille tes paupières, qu’une seconde ça conjure le reste, une demi-seconde, que tu aies accès à la beauté, ce que ça dit, tout cela, c’est que même à Ravensbrück, l’Allemagne n’a pas gagné, n’aura jamais gagné complètement Ce roman est lumineux. Obsédant aussi. Sans sombrer dans le pathos ou le glauque, Valentine Goby nous emporte à Ravensbrück avec Mila, une jeune déportée politique, dans…

  • Littérature américaine,  Polars & SF

    1974

    Ames sensibles d’abstenir ! L’univers de Peace, cru et glauque, est d’un réalisme percutant. Edward Dunford journaliste au Evening Post, suit la disparition de Clare, une fillette, disparue quelques semaines avant Noël 1974. Il s’agit de la quatrième disparition de ce type, les trois autres fillettes n’ayant jamais été retrouvées. Au-delà de la charge émotionnelle très forte liée à cette disparition, son père étant décédé récemment, Edward doit faire face à une rivalité croissante avec Jack Whitehead, élu reporter de l’année, qui reprend la main sur son enquête. Lorsque le corps de Clare est retrouvé supplicié, Edward, n’aura de cesse de résoudre cette affaire, de façon si obsessionnelle, qu’il pourrait bien…